Mardi 7 juillet
Si il y a un bien une chose que j'adore plus que tout à Tokyo, c'est l'incroyable diversité d’activés qu'on peut découvrir tout en restant dans le centre-ville. Il suffit juste de partir sur une thématique quelconque pour orienter sa journée, et le tour est joué!
C'est exactement ce que nous avions choisi de faire en ce mardi pluvieux, décidant de placer la journée sous le signe des fleurs. Bien sûr, je ne vous parle pas ici de champs fleuris ou quoi que ce soit de ce genre , mais de quelque chose de plus...inattendu.
Et pour commencer ce périple en terre végétale, nous avons été dîner au Aoyama Flower Market, à quelques pas du centre d'Harajuku.
Outfit
Bow, blouse: Spinns
Skirt: Primark
necklace: Wego
- "Le Aoyama flower market, mais qu'est-ce donc?"
- " C'est juste un magasin de fleurs ton truc merveilleux là?!"
Alors oui, mais pas que! Si vous prenez le temps de vous dirigez vers l'arrière boutique de ce fleuriste caché dans une petite rue d'Aoyama, vous y trouverez un incroyable Tea-Room complètement envahi par la végétation! Les plantes s'insinuent sous les tables, au dessus des têtes, en dessous des chaises, pour terminer leur course à l'intérieur même des assiettes.
- " C'est juste un magasin de fleurs ton truc merveilleux là?!"
Alors oui, mais pas que! Si vous prenez le temps de vous dirigez vers l'arrière boutique de ce fleuriste caché dans une petite rue d'Aoyama, vous y trouverez un incroyable Tea-Room complètement envahi par la végétation! Les plantes s'insinuent sous les tables, au dessus des têtes, en dessous des chaises, pour terminer leur course à l'intérieur même des assiettes.
L'endroit fait étroitement penser à l'univers de Miyazaki, plus spécialement à celui d'Arrietty, et j'avoue qu'il n'en fallait pas moins pour rendre l'heure du repas totalement magique.
Devenu un incontournable de la capitale depuis quelques années, le tea-house est notamment très connu pour ses thés (sans blagues) à base de fleurs diverses, et au goût très parfumé. Je ne vais pas vous cacher qu'en plus de regarder Barnaby, nous sommes de grand buveur de thé dans la famille, raison pour laquelle nous en avons goutté 3 sortes, toutes absolument merveilleuses.
Complètement envoûtées, nous avons même été jusqu’à commander deux desserts à la rose, qui comportait un bonne dose de bouton de fleurs comestibles.
Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai un estomac de la taille d'un acarien, il en faut donc déjà beaucoup pour réussir à me faire avaler un dessert après le repas, c'est pour dire!
Complètement envoûtées, nous avons même été jusqu’à commander deux desserts à la rose, qui comportait un bonne dose de bouton de fleurs comestibles.
Ceux qui me connaissent bien savent que j'ai un estomac de la taille d'un acarien, il en faut donc déjà beaucoup pour réussir à me faire avaler un dessert après le repas, c'est pour dire!
En pleine digestion de notre orgie végétale, nous avons pris le chemin de notre deuxième destination de la journée: Toden Arakawa, la plus bucolique de toutes les lignes de tramway de la capitale. (si ça c'est pas de l'introduction qui vend du rêve...)
(Petit badge trop cute reçu avec le one-day pass de 410Y ) |
Cette petite ligne qui s'étend sur 12.2 Km n'est pas la dernière de Tokyo, mais bien l'une des plus ancienne encore active à ce jour. Elle entre donc à juste titre dans l'histoire de la mégalopole, avec une mise en service datant du début du 20ème siècle (1911-1926).
En plus d'être agréable à parcourir en raison de la multitude tentaculaires de rosiers multicolores qui bordent ses voies, elle a la particularité de traverser de très vieux quartiers de la capitale qu'on ne prend jamais la peine de visiter.
(En relisant ce paragraphe, j'ai l'impression d'être une vieille présentatrice de réclames publicitaires qui à raté sa vocation de prof' d'histoire, mais bon, passons)
Donc, pour en revenir à ma ligne de tram au charisme fou, c'était vraiment une ballade très agréable. On y croisait des affiches d'un autre age, des petits retraités entrain de jardiner sur le bord de la route, ou encore des diseuses de bonne aventure installés dans les coins sombres. En somme, l'autre visage de Tokyo: celui où les gens vivent, pour de vrai, en dehors des grandes avenues et allées commerçantes.
Je ne veux pas dire par là que les gens qui traînent aux points névralgiques de la capitale sont des cyborg humanoïdes dénués de conscience (ha non?!), mais c'est vraiment... autre chose.
C'est quand on est à l'autre bout du monde qu'on se rend compte comme les 24 heures d'une journée passent vite. La ligne de tram faite aller-retour, le soleil commença déjà à décliner au dessus des building, nous signifiant qu'il était temps de rentrer dans le tumulte du Kabuki-cho pour terminer cette journée champêtre en nous vautrant dans une luxure de sushi et de thé vert. L'autre côté de Tokyo c'est bien, mais la nourriture, c'est mieux.
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