26 juin 2018

Nagano: Quand les macaques japonais bravent la neige


Je sais que j'avais dis que le précédant article sur le Japon serait probablement le dernier que j'écrirais mais... ça me fait vraiment trop mal au cœur!
Pour permettre à mon petit kokoro d'apaiser sa douleur, j'ai décidé de revenir sur nos précédentes explorations nippones, qui étaient à l'époque hébergées sur mon ancien blog.
C'est donc reparti pour une escapade à l’autre bout du globe!



Jeudi 23 Janvier


Lors de notre deuxième voyage hivernale au Japon, nous avions rejoint les anciennes terres olympiques de Nagano pour assister à un phénomène aussi étrange qu'exceptionnel.
Alors que nous nous réveillions au cœur d'un petit centre ville envahi par la neige et la brume hivernale, nous réalisions que l'une des journée que nous attendions le plus venait de commencer.  
Le pourquoi de cette excitation matinale était encrée au milieu de la montagne, dans le parc national de Joshin'etsu-kogen.







Après avoir pris un train avec vision panoramique sur la région, nous accostions dans une minuscule gare située à 3 heures de marche de notre but. Heureusement pour nous, un petit bus local desservait aussi le lieu en question, nous permettant de préserver nos cuisses et nos mollets déjà bien trop sollicités.

A partir de l'arrêt de bus, un long périple de 2 kilomètres nous attendait au travers d'un chemin de montagne sinueux et recouvert d'un épais tapis de glace. Ça aurait pu être bien drôle si le-dit sentier n'était pas bordé par un ADORABLE ravin.
Evidemment -et pour ne rien gâcher- des panneaux rassuraient sur les très fortes probabilités de glissement de terrain, d'arbres cassés par le poids de la neige qui risquaient d’atterrir sur le sommet de nos crânes, et d'autre joyeusetés dont seul le Japon à le secret.









Enfin arrivées en vie à la fin de ce parcourt du combattant, nous les apercevions enfin: Les "macaques des neiges"!
Chaque année, les montagnes entourant Nagano sont le spectacle d'un énorme rassemblement de macaques profitant de la température clémente des sources d'eau chaude pour survivre à la rigueur de l'hiver.  
Alors que les adultes barbotent dans une eau à 40°, les derniers nés se chamaillent, se risquant même à m'escalader pour goûter à la saveur de mon collier Nile Perch (ça avait l'air comestible apparemment)








Après quelques heures passées à flâner entre les Onsen, à courir pour éviter une bagarres de mâles dominant,  et à s'extasier devant les petits qui prenaient le soleil,  nous sommes redescendue vers le "centre ville",  l'après midi étant déjà bien entamée. La petite ville en question était tellement ensevelie sous la neige qu'il était impossible de se déplacer sans utiliser les sillons tracés par le passage de riverains, qui étaient donc le plan le plus casse-gueule du siècle.










Et quand le soir arriva, le moment le plus attendu (pour ma mère) se profila au loin: LE SOUPER! Nous avions repéré une Izakaya sur le chemin qui -à mon avis- n'avait jamais vu l'ombre d'un étranger depuis son ouverture.
Les serveurs n'avaient même pas l'air d'en revenir, se pressant aux portes pour nous observer avec des grands yeux, et nous offrant la moitiés de leur établissement au passage (qui veut un stock de pots de sauce et les tenues de festival?).

petites notes:


1) Même si il semblerait que les macaques pensent que les Onsen sont la meilleure manière de se prémunir contre le froid tenace, je pense avoir entendu quelque part que beaucoup d'entre eux trouvent la mort suite au trop gros choc thermique subit (presque 60° de différence entre la température dans l'eau et à l'extérieur de celle ci...)

2) Sur les photos, on ne dirait pas, mais il y a quand même pas mal de touristes qui se pressent pour observer cet étrange phénomène (qui fait que cet endroit est devenu un "parc"). Il s'agissait néanmoins de 95% de touristes japonais.

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