Alors que notre amie Pauline s'apprête à se marier d'ici quelques mois, nous avons profité du long weekend de Pâques pour fêter son enterrement de vie de jeune fille un peu à l'avance, dans la ville natale de la Guiness et des pubs surpeuplés: Dublin!
Bombant les cheveux de la future mariée avant de monter dans l'avion pour un voyage court et assez mouvementé (#turbulences), nous arrivions à l'aéroport local tard dans la nuit. A cette heure tardive, nous n'avons pas fait d'arrêt dans la ville, faisant directement connaissance avec l'auberge de jeunesse qui nous abriterait durant ce petit weekend entre filles.
Bien que l'extérieur ne le laisse pas présager, l'auberge était absolument énorme et malheureusement totalement dépourvue d'un outil pour le moins vital: Des prises électriques. Nous avons eu beau fouiller, ramper et démonter la moitié des meubles à notre disposition, aucune prise ne semblait disponible dans l'ensemble du gigantesque bâtiment. Fâcheuse constation, quand on sait que nous comptions sur nos portables pour nous guider dans la capitale...
Nous perdant dans les rues rectilignes, nous avons doucement fait notre chemin jusque dans le quartier du Temple Bar, dans le centre historique de la ville.
Connu de par le monde pour ses pubs colorés et très animés, ce quartier regorge de bars, restaurants et petites boutiques souvent peuplées de touristes (et donc plutôt cher).
Même si le quartier est résolument touristique, nous y avons fait une halte pour consommer notre premier repas irlandais pour le moins... calorique. Cherchant à manger consistant et rapide, nous avons jeté notre dévolu sur des "Boxty", une sorte de crêpe de pomme de terre typique de la gastronomie irlandaise. Accompagnée de bacon grillé, œufs sur le plat et sirop d'érable, chaque assiette semblait aussi grasse que démesurée, préparant dangereusement ma deuxième explosion stomacale de la journée (le petit déjeuné ayant été tout aussi festif/excessif).
Divisées en deux groupes, nous avons été enfermées dans une pièce en ayant pour mission de résoudre des énigmes farfelues pour espérer retrouver notre liberté.
Après avoir fouillé chaque recoin de la pièce (#les filles qui ont démonté le divan et décollé la moquette) nous arrivions à la dernière série de codes qui nous séparait de la porte de sortie... enfin c'est ce que nous pensions en tout cas.
L’innocence encore en nous, nous ouvrions la fameuse porte dûment méritée pour découvrir une seconde room, elle aussi truffée d'objets et d'énigmes en tout genre. Et encore, c'était juste la face immergée de l'iceberg, car deux autres pièces nous attendaient encore...
Finalement, nous n'avons pas su terminer l'escape room dans les temps, et c'est donc avec une partie du cerveau esquintée par les énigmes mathématiques que nous avons repris notre chemin dans le centre ville, nous arrêtant tout de même pour profiter d'un petit café bien mérité (et chocolat chaud / marshmallow aussi).
Entre temps, le soleil avait commencé une percée dans le ciel de la capitale, toujours en alternance avec une fine pluie, créant quelques arc-en-ciel fugasses.
Reprenant notre route dans le centre ville, nous avons fait escale dans les rues commerçantes bordant le fleuve Liffey, et longeant quelques curiosités architecturales comme le centre commercial Stephen's Green, ou le campus principal du Trinity College.
Cette petite balade fût riche en rebondissements, animée par un joueur de claquettes qui s'est ramassé violemment sur le sol dès son entrée, ou encore la drache soudaine qui nous à rincé sans que nous ayons le temps de réagir. Toute cette agitation nous conduit à trouver rapidement un pub où nous pauser (enfin!) et récupérer de notre journée chargée.
Trouver un pub avec des places assises ne fût pas simple, mais c'est à force de détermination que nous avions échouées autour d'une petite table qui ne resterait pas vide bien longtemps. Commençant par un Irish Cofee censé me réveiller, nous avons passé commande de cidres, Guiness, et autres petits plats pour nous mettre bien... et exploser nos ventres pour la troisième fois de la journée.
Étrangement, mon ventre n'a pas longtemps résisté à l’assaut du fromage irlandais, des pains à l'ail, de la bruschetta, du cheesecake au Bailey's, du cake au fudge ou de la tarte à la pomme (je n'exagère pas, il y avait vraiment tout ça sur notre table).
Je me retrouvais donc affalée à moitié sur ma banquette, le premier bouton de mon pantalon défait, comme un vieil ivrogne qui vient de se prendre la pire cuite de sa vie... Sauf qu'en l’occurrence, c'était une cuite de nourriture qui venait de me ravager en trois secondes.
Ne sachant plus avaler quoi que ce soit, j'ai refiler mon cidre à Pauline avant de comater difficilement, en pensant au jour béni où je me ferais greffer une annexe à cet estomac bien trop petit pour être utile.
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