11 oct. 2017

Un premier jour de découverte de la californie à San Francisco



Après avoir survécu aux rues en pente de San Francisco, aux changements de températures du Yosemite, aux bières "Belgian Ale" infectes aux arômes improbables gingembre/nectarine, aux portes de toilettes zéro intimité, à la chaleur de San José et à la gentillesse des californiens, nous voilà de retour en Belgique!

Et... c'est la dépression.

Moi qui appréhendais ce voyage aux Etat-Unis depuis des mois, je me suis retrouvée à espérer secrètement qu'une déclaration de guerre puisse bloquer l'espace aérien et nous permettre de rester quelques jours de plus dans ces paysages de séries télé vintage. (mon cerveau malade ne regrette rien)

Bref, je vous invite à entrer directement dans le vif du sujet avec le récit de notre toute première journée sur le sol américain.








Comme beaucoup de monde, nous avons commencés notre découverte de la Californie par l'un de ses lieux les plus emblématiques: San Francisco.


Connue comme étant l'une des villes les plus ouverte d'esprit de tous les Etat-unis, San Francisco est  à la source d'une multitude de mouvements alternatifs prônant la liberté de choix et d'expression qui me tiennent vraiment à coeur.

En plus du fait qu'elle ait servi de décor pour de nombreux films cultes chers à mon coeur, son ambiance décallée et l'abondance d'univers que renferment ses quartiers sont les principales raisons pour lesquelles nous avions choisi cette ville comme point de chute de ce premier voyage sur le continent américain.



Arrivés sur place, je me suis vite rendue compte qu'un tout petit détail m'avais échappé lors de la conception de ce rêve à la con. En effet,  connaître une ville au travers d'un écran LCD et y être pour de vrai étaient deux choses totalement différentes. Par exemple, je n'avais pas vraiment prévu que nous allions passer la première heure de notre séjour à gueuler dans une voiture de location à cause de la circulation de dingue qui manquait de nous tuer tous les 15 mètres.

Je sais que nous ressemblions à deux psychopathes atteints de troubles explosifs intermittents enfermés dans une Kia Forte qui n'allait pas faire long-feu et que  ça n'était pas vraiment l'approche espérée, mais sérieusement... ils sont complètement fous au volant.

Ce long moment de solitude passé, nous avons enfin pu profiter pleinement du moment présent, et avons enfin réalisé que nous étions réellement aux USA!








En voyage, Co et moi suivons généralement notre instinct en flânant au hasard des rues. Nous avions donc organisés nos journées autour d'itinéraires reliant plusieurs quartiers entre eux, sans planifier de réelles "visites".
(Je peux comprendre les gens qui passent le plus clair de leur temps de voyage dans les musées, mais sincèrement, je ne peux imaginer revenir de l'autre bout du monde avec une installation contemporaine foireuse comme unique souvenir.)


Lors de cette première journée, nous avons directement été catapulté dans le "coeur américain" de San Francisco, qui se situe à la jonction entre South of Market et le Financial District.
Cette partie du centre ville était le reflet parfait de ce que je m'imaginais d'une grande citée américaine: De immeubles Art déco, des escaliers de secours en fer accrochés sous chaque fenêtre à guillotine, sans oublier les larges avenues parcourues par une ribambelle de grosses GMC rutilantes. #Manhattan.

Sincèrement, j'étais presque dans un état second en découvrant cette partie de la ville, dans le même état qu'un daltonien sous LSD persuadé de voir une licorne quand il s'agit juste de l'illustration d'un espadon de 90Kg.
Je ne pensais pas que ça me ferais autant d'effets, mais force est de constaté que je voue une passion cachée pour ce type de décor.








Après avoir perdu un temps précieux en quête de toilettes (Une heure dans les embouteillages à grand renfort de jus d'orange, ça use la vessie), nous avons pris doucement la direction des quartiers plus "californiens" que sont North Beach et Russian Hill.

Vous le savez peut-être, mais c'est dans ces quartiers que l'on retrouve le plus de rues inclinées, ressemblant presque à des rampes de lancement tant elles sont abruptes. 

Autant vous dire que mes cuisses et mollets gardent un souvenir plutot mitigé de cette partie de notre voyage.

En gravissant la première rue, je ne cessais de penser au degré de sadisme de la personne ayant inventé ce système. 
Le pire, c'est qu'un simple coup d’œil sur la route nous prouva que nous devions êtres les deux seuls abrutis à flinguer nos mollets pour atteindre la Lombard Street (je me rassure en me disant que c'est toujours mieux que d'étouffer sa dignité avec un Segway)

Sérieusement, les personnes en chaises roulantes doivent avoir des biceps en titanes (ou être descendants direct de JCVD) à force de gravir de telles pentes. Par contre, dans le sens inverse, c'est un peu comme Walibi.

Malgré ce petit inconfort physique, cette partie est l'un des plus beau coin de la ville: Les maisons victoriennes sont magnifiques, les palmiers et fleures exotiques ornent chaque trottoirs, et le soleil omniprésent donne l'impression q'une horde de sauveteuses en maillots échancrés pourraient débarquer au coin de la rue. 









Les loosers

Un peu plus près de la baie, nous avons également fait un détour par Fisherman's Wharf et le Pier 39, point de rencontre insolite pour de nombreux phoques qui se prélassent au soleil.
Pour les petits belges que nous sommes, c'était vraiment incroyable de voir autant de ces animaux à seulement quelques mètres. C'était même assez spécial d'observer les plaisanciers enjamber ces "gros tas" pour rejoindre leurs bateaux, comme si c'était tout à fait naturel.


A ce stade de la journée, nous avions déjà accumulés plus de 20 kilomètres de marche en plein soleil, le tout en nous étant levés à 4h00 du matin. Même si ça me fait mal à l'égo, nous devons rester honnête: La fatigue était présente.
Nous avons donc fuit le centre pour retourner à Emeryville, et nous échouer péniblement au fond d'un lit si grand qu'il aurait pu accueillir toute une délégation de rugbyman et un tournoi de billard.










Les Aventures culinaires:


Fraîchement débarqués de l'avion, nous avons testés un Dinner typique situé au bout de la rue de notre hôtel.

Au début, nous étions légèrement intrigués par la taille des hamburger comparable à la roue avant d'un vélo de 1879, ainsi que les 85 modes de cuissons proposés. Mais après avoir reçu le dit "burger", 
nous avons finis par comprendre que le McDo était la partie "diététique" visible de l'iceberg nutritif américain.


sincèrement, le pain ressemblait à un beignet suintant de graisse, la viande faisait l'épaisseur du dernier tome d'Harry Potter, et la sauce ressemblait plus à du saindoux.

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